Le verre à haut rendement isole cinq fois mieux que le simple vitrage et deux à trois fois mieux que le double vitrage ordinaire. Le confort thermique accru est désigné par la valeur U (coefficient de transmission calorifique ou valeur k). Ce coefficient indique la perte calorifique par seconde, par mètre carré et par degré d'écart de température entre l'intérieur et l'extérieur. Plus la valeur U est faible, plus la perte calorifique est faible et donc, plus la température sur la face intérieure du verre est élevée.
La perte calorifique d'une fenêtre est également déterminée par les propriétés isolantes de la menuiserie. Dans le cas de châssis en métal, la rupture thermique du châssis est essentielle. Le marché des profilés pour châssis et celui du verre isolant sont en pleine expansion. Les vitrages et les produits de menuiserie disponibles sur le marché sont de plus en plus isolants. Demandez toujours à votre installateur des produits qui résultent des derniers développements. Si la menuiserie est encore en bon état, étanche au vent et suffisamment solide, songez peut-être à remplacer seulement le vitrage existant par un vitrage superisolant. Si la menuiserie n'est plus en bon état et est irréparable, remplacez alors vos châssis complets par de nouveaux avec vitrage superisolant. Veillez à ce que le profilé de châssis et le vitrage soient tous deux très bien isolants.
Le supplément de prix pour l'achat d'un vitrage à haut rendement est vite récupéré en raison des économies que vous réaliserez sur vos frais de chauffage. Exprimé en combustible, vous économisez sur base annuelle environ 44 litres de mazout ou 36 m³ de gaz naturel, en remplaçant 1 m² de simple vitrage par un vitrage à haut rendement (U = 1.1 W/(m².K)). De plus, le remplacement de votre ancien vitrage par un vitrage à haut rendement, vous donne droit à une déduction fiscale de 40 %. Tant les coûts de vitrage que de menuiserie sont pris en considération pour la déduction fiscale. Pour bénéficier de la déduction fiscale, les travaux doivent être réalisés par un entrepreneur enregistré pouvant attester que le coefficient global U de la fenêtre (châssis + vitrage), calculé selon les formules simplifiées de la norme applicable (NBN B 62), est inférieur ou égal à 2,0 W/(m².K).