Une règle de base pour la protection anti-effraction est la suivante : la protection mécanique de base d'un objet prévaut sur les systèmes électroniques d'alarme.
Seule une barrière mécanique bloque le cambrioleur par un retard et une forte résistance. C'est pourquoi, les protections électroniques peuvent uniquement compléter les protections mécaniques mais elles ne les remplacent jamais.
Les verres de sécurité anti-effraction garantissent une protection mécanique absolue et conviennent notamment au vitrage des maisons privées et des immeubles menacés tels que les galeries d'art, les musées, les banques, les ambassades et les bijouteries.
La norme européenne EN 356 règle la procédure d'essai pour l'évaluation des vitrages antieffraction.
Lors de l'essai d'effraction, une hache est fixée à une machine avec l'objectif de réaliser une ouverture de 40 x 40 cm dans la vitre d'essai.
La hache commandée par la machine frappe avec précision au millimètre près et avec une force définie. Le nombre de coups nécessaires pour obtenir l'ouverture voulue permet de déterminer la classe de résistance.
Classe | Hauteur de chute en mm | Nombre d'impacts | Energie accumulée(J) | +/- épaisseur en mm | +/- poids kg/m² |
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P 1 A | |||||
P 2 A | |||||
P 3 A | |||||
P 4 A | |||||
P 5 A |
Class | Nombre d'impacts avec marteau et hache | Energie accumulée(J) | +/- épaisseur en mm | +/- poids kg/m² |
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P 6 A | ||||
P 7 B | ||||
P 8 B |